Garantir la disponibilité et l’utilisation des données est primordial au sein d’une entreprise. Il en est de même pour l’intégralité et la sécurité de vos données. Pour cela, il faut être un bon data driven afin de mettre la data au centre de tous les processus. Certes, beaucoup sont les entreprises qui ont encore du mal à favoriser une installation optimale de la data-governance. Voici les outils et les techniques de mise en place d’une data-governance.

Les bonnes pratiques de la gouvernance des données

Pour assurer une bonne data governance, des préoccupations techniques et une vision stratégique s’imposent. Il s’agit d’un travail qui se conçoit dans la durée. Une tâche doit être animée de manière progressive dans toutes les entreprises. Une meilleure gouvernance des données se prononce donc autour de 4 points différents. On note d’abord la disponibilité des données avec une facilité d’accès. Puis, l’aisance d’usage des données qui demande le respect des normes dans le domaine. Le but est d’optimiser l’ergonomie informatique et d’enrichir les données. À cela s’ajoute l’intégrité des données ou bien la conservation de leur qualité et de leur fiabilité. L’idée étant d’avoir des données disponibles et cohérentes. La sécurité des données constitue aussi un point essentiel à ne pas prendre à la légère. Une entreprise doit assurer la sécurité de ses informations ainsi que celles de ses clients. Cela doit être fait suivant les exigences du CNIL ou Comité National de l’Informatique et des Libertés et à tous les échelons. La conformité avec le RGPD est aussi une condition à ne pas négliger pour une excellente data-governance. Pour savoir la différence entre le data-management et la data-governance, consultez le site formationinformatique.info.

La dimension organisationnelle de la data

Pour la meilleure gouvernance des données, des dimensions sont indispensables. Il s’agit premièrement de la dimension organisationnelle de la data. Tous les services de l’organisation sont donc concernés. Cela commence par la direction à différentes hiérarchies personnelles et aux managers. Tous les dirigeants de l’entreprise sont tenus de comprendre l’enjeu que les données représentent pour l’entreprise elle-même, plus exactement, les gains opérationnels, les bénéfices de son partage, etc. Bien exposer ce dernier est fondamental afin d’éviter les risques d’exploitation de data qui n’est pas du tout fiable. Après cela, il est nécessaire de nommer un référent. C’est l’interlocuteur principal dans tout ce qui concerne la data. Cette personne garantit ainsi la communication, mais aussi la documentation. Elle est la responsable du respect de tous les critères de qualité des données. Cette étape est importante vu qu’elle assure une bonne data governance.

La dimension opérationnelle des données

Après une organisation adaptée de votre data, passez à l’étape suivante. Il s’agit de rendre les outils accessibles à vos collaborateurs. En d’autres termes, mettre les données à disposition de ces derniers. Dans ce cas, il vous est nécessaire d’adopter une stratégie convenable et pertinente. Il est conseillé d’utiliser une solution de digital analytique. C’est le meilleur moyen d’analyser le comportement des internautes ainsi que vos campagnes marketing. Pour ce faire, l’équipe data marketing et l’équipe IT doivent collaborer. D’ailleurs, c’est en fonction du nombre d’intervenants que les risques d’erreurs seront moindres. Sachez également que de nouveaux outils peuvent s’ajouter à la centralisation et à la gestion des données. Il faut mentionner que le recours à un outil de data-quality est aussi sollicité. C’est une solution nécessaire pour la mise en place d’une bonne data-governance. Un choix qui favorise le pilotage des campagnes marketing et de les rendre plus optimums. 

La communication concernant les données d’entreprise et des clients

Enfin, il est nécessaire de définir des interlocuteurs qui parlent le même langage. C’est l’un des critères qui déterminent une bonne mise en place de votre data governance. C’est au référent désigné au préalable de mettre une documentation autour des données en place. Le glossaire permet de rendre les termes autour de la data plus compréhensibles. Puis, le but est aussi de simplifier les échanges entre les collaborateurs et les intervenants du projet. Dans ce cas, un cahier des charges est nécessaire. Ce dernier doit être de qualité optimale et accessible à tous les consommateurs de data. Les métadonnées sont également importantes. C’est une fiche d’identité qui contient des informations sur l’origine des données, de sa date de création et de son créateur. Vous devez aussi bien définir vos objectifs. Cela touche leur utilisation, le contexte concerné et leur finalité. Enfin, l’ajout de la qualité à vos données ne doit pas être négligé. Le contrôle qualité est fondamental avant même de les exploiter. Si possible, demandez de l’aide externe dans la mise en place de votre data-governance. Des spécialistes proposent leurs services afin de vous simplifier les tâches. Quoi qu’il en soit, toutes les étapes mentionnées plus haut doivent être respectées à la lettre. Elles garantissent le succès et la gestion optimale de vos données.