Peu importe son domaine d’action, toutes les sociétés sont peuvent s’exposer à de sérieux accidents (incendie, défaillance technique, catastrophe naturelle, attentat). En zone industrielle, le personnel comme le matériel en sont les victimes. C’est dans ce cadre que la sécurité industrielle prend tout son sens, avant pendant et après les dégâts.  

Reconnaissance des risques pouvant causer des dégâts

La première directive de la sécurité industrielle concerne la reconnaissance des risques. Tout ce qui représente une menace dans un site de production devra être analysé. Une fois répertorié, il fera l’objet d’étude pour déterminer à quel point celui-ci représente un danger. Par exemple, pour un centre de production électrique, les câbles à haute tension sont à signaler pour éviter tout accident possible. A savoir, faute de connaissance certains employés ou riverains peuvent ne pas reconnaitre l’étendue des dégâts que ces derniers peuvent engendrer.

Dans une mine de charbon ou de pierre précieuse, les tunnels à haut risque sont balisés à l’avance. Ils peuvent en effet être sujets d’effondrement. Ainsi, la sécurité industrielle exige le respect de certains interdits pour le bien du personnel, la protection du matériel et la continuité de l’extraction. 

Il en est de même dans les centres de stockage de gaz ou d’hydrocarbure. La sécurité industrielle se doit s'imposer d’où la mise en place des panneaux de signalisation ou d'avertissement. Les plaques les plus courantes affiches « interdit de fumer », « liquide inflammable », « port de casque obligatoire ».          

Mise en place des installations indispensables anti-dangers   

La mise à disposition des installations anti-dangers figure aussi dans les impératives de la sécurité industrielle. Il s’agit en fait de panneau d'instruction ou équipement de protection à déployer en cas de détresse. Cela explique la présence des bouteilles d’extincteurs dans les zones clés du site. En conséquence, si une partie du centre venait à prendre feu accidentellement ou volontairement le matériel d’intervention serait disponible de suite.

Si les flammes ne semblent pas neutralisées, la sécurité industrielle prévoit, en outre, la présence de balises telles que : « issus de secours », « sortie à droite ou à gauche », etc. On peut aussi se retrouver avec les alarmes sonnantes et lumineuses servant de signe de détresse. Généralement, ces derniers rappels à tout le personnel de quitter les lieux, d’évacuer en urgence, d’enfiler des masques à gaz, de mettre une tenue de protection spécifique, etc.       

Le contrôle de la situation peut très bien s’apparenter par un exercice de simulation. Cette action a pour but de corriger la réaction du personnel en cas d'accident. De cette manière les employés du site peuvent anticiper l’arrivée d’un tel ou tel scénario catastrophe (tremblement de terre, explosion inattendue, arrêt cardiaque, accident professionnel…). Grâce à la sécurité industrielle, on peut sauver des vies et limiter au minimum les dégâts matériels.        

Continuité de l’activité après incidents 

La sécurité industrielle prévoir aussi la continuité des activités après accident. En effet, d’après les statistiques près des 3/4 des sociétés industrialisées sont en arrêt après un incendie sur le site. Pour éviter qu’une telle situation se reproduise, la certification ISO 22301 (« Sécurité et résilience – Système de management de la continuité d’activité – Exigences ») est mise en place. Il s’agit d’une norme internationale permettant à une entreprise de se relancer totalement ou partiellement après incident grave. En d’autres termes, l’ISO 22301 est un plan de relance ou planification des activités en période d’extrême urgence. Peu importe la taille et le domaine, tous les organismes publics comme privés peuvent adopter cette méthode de reprise des actions. De plus, être certifié ISO est un signe de professionnalisme pour une société. Aux yeux des clients, cela représente une valeur, une assurance les poussant à collaborer sur le long terme.